Environ 400 000 Belges veulent accueillir un chiot cette année
Journée mondiale des chiots, le 23 mars 2022
Il n'y a jamais eu autant d'adoptions de chiots que ces dernières années. On pourrait donc penser que tous les paniers sont désormais quasi pleins, mais rien n'est moins vrai. Cette année, environ 400 000 Belges veulent accueillir un chiot chez eux, d'après une enquête menée par iVox* pour le compte de Royal Canin, spécialiste en nourriture pour chats et chiens. Mais pour donner au petit Médor le meilleur départ dans la vie, on doit savoir dans quoi on se lance, en tant que maître. Et c'est là que le bât blesse, car pas moins de la moitié des (futurs) propriétaires ne jugent pas utile de se préparer à l'arrivée de leur chiot. Nele Houbrechts, vétérinaire chez Royal Canin : « Un chiot a des besoins bien spécifiques, selon le stade de développement dans lequel il se trouve mais aussi selon la race et la taille. Il est important que les maîtres en tiennent compte, car les premiers mois sont les fondations d'une vie saine et heureuse. »
Voici un résumé des principales conclusions :
- Environ 400 000 Belges (3,6 %) ont l'intention d'adopter un chiot cette année, principalement les jeunes adultes entre 18 et 34 ans (7,2 %).
- Plus de la moitié des Belges (54,7 %) ne se prépare toutefois pas à l'arrivée de leur petit chien. 1 maître sur 5 demande conseil à un vétérinaire.
- Près d'un Belge sur 6 (16 %) a du mal à comprendre les besoins spécifiques liés à la race, alors qu'ils forment justement la base d'une vie saine, surtout pour les chiots.
Bruxelles, le 23 mars 2022 – Ces deux dernières années, le nombre d'adoptions d'animaux de compagnie a grimpé en flèche. Pas moins de 6,3 % des Belges indiquent qu'ils ont pris un chiot durant l'un des récents confinements : près de 700 000 Médor ont donc ainsi trouvé un foyer. Cet engouement pour les chiots est-il en train de se calmer ? Pas du tout ! Cette année encore, 400 000 Belges envisagent d'agrandir leur famille avec l'arrivée d'un chiot. De nombreux chiens de refuge adultes pourraient, eux-aussi, trouver un foyer, puisque 2,7 % des Belges envisagent d’adopter.
Une nouvelle génération de maîtres ?
Où se trouvent donc tous ces amateurs d’animaux ? C'est principalement dans la partie francophone du pays que la plupart des paniers se rempliront. En effet, pas moins de deux fois plus de Belges francophones, par rapport aux néerlandophones, accueilleront un chiot chez eux (FR : 5,1 % vs NL : 2,4 %).
C'est en outre la jeune génération surtout (7,2 % dans la catégorie des 18-34 ans) qui veut avoir un petit compagnon à quatre pattes. L'enthousiasme pour prendre un chiot est lié à l'âge : 2,7 % des Belges entre 35 et 54 ans envisagent une adoption, contre 1,6 % seulement chez les plus de 55 ans.
Réfléchir avant de se lancer
L'amour pour les animaux ne fait donc pas défaut, mais les futurs propriétaires savent-ils vraiment dans quoi ils se lancent ? D'après eux, oui. Plus de la moitié (54,7 %) des futurs maîtres indiquent en effet qu'ils ne jugent pas nécessaire de se préparer à l'arrivée de leur chiot. Nele Houbrechts : « Je dois dire qu'une préparation insuffisante m'inquiète un peu. Le stade où ils sont chiots est crucial et s'accompagne de nombreux besoins. Rien qu'en ce qui concerne la nourriture, un maître doit tout de même bien connaître les stades de développement, la race et la taille de son chiot. La manière dont on s'en occupe durant les premiers mois jette les bases de sa santé et de son bien-être pour le restant de ses jours. Un vétérinaire peut dès lors être de très bon conseil. » Près d'un futur maître sur 5 (19,2 %) se renseigne à l'avance auprès d'un vétérinaire. De nombreux Belges se tournent également vers Internet (18 %) afin d'avoir une meilleure idée des différents besoins de leur chiot. Aussi en 2022, les livres sont toujours populaires, avec 10,2 % des Belges qui essaient d'acquérir des connaissances par le biais de lectures à propos de l'éducation et du bien-être des chiens.
L'amour passe par l'estomac
Le stade de chiot est une période cruciale dans la vie d'un chien, car il s'agit du moment où sont jetées les bases de sa santé. Étant donné que les chiots grandissent vite et que leurs systèmes digestif et immunitaire se développent lentement, ils ont des besoins nutritionnels très spécifiques, différents de ceux des chiens adultes. Malheureusement, une étude de marché** montre que 70 % des chiots reçoivent de la nourriture pour chiens adultes, qui ne répond pas à leurs besoins. Par ailleurs, 1 maître belge sur 6 déclare qu'il a du mal à évaluer correctement les besoins spécifiques à la race. « Les chiots ont besoin d'une alimentation concentrée et à densité énergétique élevée pour s'assurer qu'ils reçoivent bien tous les nutriments qu'il leur faut, tout en tenant compte de la vulnérabilité de leur système digestif. De plus, les nutriments spécifiques contribuent au développement de leur système immunitaire, ce qui veut dire que les différentes facettes de ce système sont stimulées. Il est en outre important de tenir compte des besoins liés à la race et la taille du chiot : les races de petite taille ont d'autres besoins que les races plus grandes », explique Nele Houbrechts.
Cela se traduit par exemple déjà dans le schéma alimentaire. Les petits chiens tels que les chihuahuas ont besoin de 3 repas par jour jusqu'à l'âge de 4 mois, et de 2 repas entre 4 et 10 mois - après quoi ils sont adultes et mangent de préférence 1 à 2 fois par jour. Les chiens de la taille d'un border collie ont quant à eux besoin, jusqu'à 6 mois, de 3 repas par jour, nombre que l'on peut réduire à 2 repas entre 6 et 12 mois, et après 12 mois, il est conseillé de nourrir son chien adulte 1 à 2 fois par jour. De même, un autre régime alimentaire est mieux adapté aux grands chiens tels que les dogues allemands : ils doivent manger 3 fois par jour jusqu'à l'âge de 6 mois, 2 fois entre 6 et 15 mois, et idéalement, 1 à 2 fois par jour après 15 mois.
Quelques points d’attention concernant l’alimentation des chiots :
- Il est préférable de leur donner à manger à la même heure, au même endroit et dans la même gamelle. En créant une telle routine, le chiot se sent en sécurité et sa digestion est optimale.
- Soyez prudent avec les petits extras et accordez-les-leur uniquement s'ils sont inclus dans la portion journalière totale de votre chiot, afin d'éviter toute suralimentation.
- Faites attention à ne pas donner de nourriture pour les humains à votre chiot : les chiens pourraient avoir de graves problèmes de digestion et ont d'ailleurs d'autres besoins alimentaires que les humains.
- Afin d'éviter les problèmes gastriques, ne nourrissez de préférence pas votre chiot alors qu'il vient d'être actif. Veillez également à ce qu'il ne saute pas partout pendant 1 à 2 heures après manger.
- Si votre chiot avale toujours rapidement son repas, vous pouvez essayer de lui mettre une gamelle anti-glouton ou un puzzle pour chiens. À l'inverse, s'il mange trop lentement, vous devez lui enlever sa gamelle après 15 à 20 minutes afin d'éviter qu'il ne prenne l'habitude de grignoter.
À propos de Royal Canin
Royal Canin® est une division de Mars Petcare et un leader mondial dans le secteur de la nutrition pour les animaux domestiques. Royal Canin® a été fondée il y a plus de 50 ans par le vétérinaire français Jean Cathary et a pour mission de « créer un monde meilleur pour les animaux de compagnie ». L'organisation place ainsi toujours les besoins nutritionnels des chats et des chiens au cœur du processus d'innovation. Leur âge, leur mode de vie, leur taille, leur race et leur niveau d'activité sont étudiés afin de produire des régimes alimentaires adaptés aux besoins spécifiques de chaque animal domestique. Royal Canin® travaille à cet égard en étroite collaboration avec des éleveurs et des vétérinaires, entre autres. Royal Canin® est présente sur 100 marchés et emploie environ 7 800 collaborateurs, dont 500 vétérinaires et nutritionnistes. La marque dirige également 16 usines à travers le monde, 1 centre de recherche et développement, 2 centres d'innovation et 4 laboratoires. Les produits alimentaires de Royal Canin® sont disponibles partout dans le monde dans des animaleries et auprès des vétérinaires.
*Enquête en ligne menée par iVox auprès de 1000 Belges.
**Enquête POME pour le Royaume-Uni et l'Allemagne, menée par Nielsen (décembre 2015).